Bien que la spécification S1000D soit largement considérée comme la norme de référence pour l’échange de données de documentation technique, la transition vers la S1000D est également connue pour être coûteuse et entraîner des interruptions opérationnelles, ce qui rend la mise en œuvre souvent plus difficile qu’il n’y paraît. Pour la majorité des fournisseurs, une transition vers la norme S1000D est presque toujours considérée comme une transformation complète de bout en bout de leurs données, et ne devrait pas être entreprise à la hâte sans une évaluation approfondie des facteurs de temps, d’argent, d’opportunités, des demandes existantes et futures des clients, ainsi que de la forme actuelle du système de données.
Toutefois, avec le déploiement de la prochaine génération de systèmes et d’aéronefs (commerciaux et militaires), il est très probable que la norme S1000D sera imposée, ou du moins exigée, par les principaux acheteurs des secteurs commercial et militaire. En fait, des fabricants comme Airbus, Boeing et Bombardier exigent tous de leurs fournisseurs qu’ils prennent en charge la norme S1000D ou qu’ils la respectent déjà. Même si certains fournisseurs peuvent probablement se permettre de retarder la transition de quelques années, d’autres, qui travaillent ou prévoient de passer des contrats avec des clients de premier plan, peuvent avoir un besoin plus justifié d’initier la transformation. L’une des raisons est la cohérence quasi absolue des informations fournies par la norme S1000D. Un fournisseur qui rédige le contenu plusieurs fois pour répondre à des exigences multiples ne retarde pas seulement le délai de livraison, mais augmente également les risques d’erreur humaine.
Si vous vous rendez compte que la mise en œuvre de la norme S1000D peut être nécessaire ou inévitable dans votre cas particulier, il est toujours préférable de prendre de l’avance, car cette transition majeure demande du temps et interrompra sans aucun doute votre calendrier de production. S’il est peu probable qu’un saut rapide soit possible, des mesures graduelles peuvent également être prises en vue d’une migration complète du système de données. Un bon début serait de commencer à consulter des experts S1000D expérimentés afin de concevoir un plan et une méthodologie solides visant à assurer la transition la plus harmonieuse possible tout en minimisant les temps d’arrêt de la production. Gardez à l’esprit que même si la norme S1000D (ou des mises à niveau systématiques similaires) peut être considérée comme une dépense sur le papier, l’adaptation est en fait un investissement qui se rentabilise au fil du temps lorsque les futures économies de capital et de temps sont progressivement prises en compte.
En fin de compte, faute d’une spécification meilleure et mieux établie que la S1000D en termes de réutilisation des données, d’interopérabilité et de publication multicanal, il est certain que tout le monde finira par adopter cette norme dans un avenir proche. Bien qu’il soit difficile de prédire avec précision quand les industries franchiront ce cap, le fait est que les arguments en faveur de la norme S1000D deviennent de plus en plus convaincants chaque année, et que plus tôt vous ferez la transition, plus tôt vous pourrez profiter de ses avantages.
À propos de SYNAXIOM
SYNAXIOM est un expert de premier plan dans le développement de solutions d’entreprise robustes, extensibles et rentables, y compris NIVOMAX – la suite unique pour l’IETM et l’IETP conformes à la norme S1000D / ATA.